On déplore sans cesse plus de féminicides et le nombre d’appels à l’aide s’accroît de jour en jour. Pendant plusieurs semaines, l’équipe de Pas une de plus a pu suivre dans leur quotidien des intervenantes qui accompagnent des femmes dans leurs efforts pour échapper au joug de leur agresseur et reprendre le contrôle de leur vie. Au cours des huit épisodes, la série expose l’étendue du fléau et ses différentes manifestations (physique, psychologique, verbale, financière, judiciaire, etc.), ainsi que les défis qui se posent aux victimes qui souhaitent s’en sortir et les ressources mises en place pour les soutenir dans leur démarche.
Pas une de plus va droit au but pour déconstruire certains mythes et sensibiliser les victimes et leur entourage au fait qu’il est possible de s’en sortir, même si le trajet est long et parsemé d’embûches.
1er épisode (mercredi 26 janvier à 20 h)
Déjà mère d’une fillette de 2 ans et enceinte de plusieurs mois, Julie a décidé de mettre fin à une relation toxique. Elle a pris la fuite avec sa fillette sans éveiller les soupçons de son conjoint contrôlant. De sa voiture, elle communique avec une maison d’aide et d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale. Pendant que Claude prépare fébrilement la venue d’une nouvelle femme, référée par SOS Violence conjugale, Mélanie accueille Julie à son arrivée à la maison. Julie est soulagée d’avoir trouvé un endroit sécuritaire, mais elle est bouleversée d’avoir brisé sa cellule familiale. Claude fait visiter la maison à Maryse. Celle-ci découvre un endroit qui est bien différent de l’idée qu’elle s’en était faite, mais qui est surtout un havre de sécurité où elle pourra se déposer et refaire ses forces en espérant des jours meilleurs.
2e épisode (mercredi 26 janvier à 20 h 30)
Une femme hébergée est terrorisée d’apprendre que son ex-conjoint, qui était en thérapie fermée, a obtenu des droits de sortie sans qu’elle en soit avisée au préalable. Mélanie tente de la rassurer et évoque avec elle des scénarios de protection dans l’éventualité où elle le croisait dans la rue. Georgia utilise une image très forte pour redonner confiance à une victime qui est en déficit d’estime de soi à force d’avoir été humiliée par son conjoint. Plus tard, elle doit mettre à profit sa connaissance de l’espagnol pour venir au secours d’une mère nouvellement arrivée avec sa fillette de 4 ans. Claude répond à une demande urgente d’hébergement pour une femme victime de violence économique et sexuelle.
La docusérie Pas une de plus frappe au cœur d’une réalité qui dérange, à voir le mercredi à 20 h sur ICI RDI. Les deux premiers épisodes seront diffusés le 26 janvier et les six suivants à raison d’un par semaine.
Réalisatrice : Ève Lamont
Producteur au contenu : Yves Thériault
Productrice : Marcelline Gemme
Production : KOTV
- 30 -