Céline Galipeau est chef d’antenne du Téléjournal de Radio-Canada depuis janvier 2009, alors qu’elle devenait la première femme à occuper ce poste. Grandement admirée pour son travail de correspondante à l’étranger qui a occupé une grande partie de sa carrière, Céline Galipeau a été postée à Londres, Moscou, Pékin et Paris. De là, elle a couvert quelques-uns des événements marquants de la scène internationale en Tchétchénie, au Kosovo, en Irak et en Algérie, pour ne citer que ceux-là. Elle s’est rendue plusieurs fois en Afghanistan et proposé des reportages en profondeur en Inde, au Pakistan et ailleurs. En Russie (1994-1997), en Chine (2001-2003) et dans plusieurs autres affectations, Céline Galipeau a travaillé à la fois pour les réseaux français et anglais de CBC/Radio-Canada.
À l’emploi de Radio-Canada depuis 1984, Céline Galipeau a reçu plusieurs distinctions au fil des ans, dont le prix d’Amnistie internationale pour une série de reportages sur la condition féminine en 1995, et le prix Raymond-Charette qui souligne la qualité exemplaire du français en journalisme électronique en 2006. En 2009, elle s’est vue décerner le titre d'officier de l’Ordre du Québec puis d'officier de l’Ordre national du Canada en 2013 ainsi que la Médaille d’honneur de l’Assemblée nationale du Québec en 2018.
Le vice-président principal de Radio-Canada, Michel Bissonnette, lui a rendu hommage en ces termes :
« Céline Galipeau est une pionnière qui a tracé sa propre voie avec beaucoup de courage, de travail acharné et de détermination. Son approche humaine et engagée, en particulier son dévouement à rendre compte des conditions difficiles et souvent brutales dans lesquelles les femmes vivent à travers le monde, nous a ouvert les yeux. Sa capacité à partager ces histoires avec tant de compassion et d'intégrité nous a touchés et aidés à mieux comprendre notre monde. Au nom de Radio-Canada et en mon nom personnel, je la félicite chaleureusement. »
Pour sa part, la directrice générale de l’information, Luce Julien, a salué ainsi cet honneur :
« Tout au long de sa carrière, Céline Galipeau a présenté les conflits les plus complexes de notre temps, faisant chaque fois preuve d’une intelligence fine et d’une profonde humanité. Elle a fait découvrir certaines des histoires les plus importantes de notre temps aux téléspectateurs canadiens, leur offrant une porte ouverte sur d’autres cultures, une couverture captivante des troubles politiques dans le monde et une analyse pertinente des nouvelles du jour. Ce parcours remarquable en fait un modèle pour toutes les jeunes femmes qui, comme elle, rêvent d’une carrière en journalisme. »
Rappelons que le prix Guy-Mauffette est la plus haute distinction attribuée à une personne pour sa contribution remarquable à l’excellence de la radio, de la télévision ou de la presse écrite québécoise ou encore à celle des médias numériques. Les disciplines reconnues sont notamment l’animation, la composition musicale, l’interprétation, le journalisme, la production, la réalisation, la scénarisation ainsi que les techniques télévisuelles et radiophoniques.
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