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Mise au point concernant le départ à la retraite de Pascale Nadeau et les affirmations du STTRC



Radio-Canada est l'employeur de tous ses employés. Elle a l’obligation de s'assurer d’un climat sain et d’un environnement de travail respectueux. Dans le dossier de Pascale Nadeau, une personne a porté plainte contre le comportement de la chef d’antenne et plusieurs témoins et victimes ont participé à l’enquête. Ces personnes méritent notre attention et notre respect, même si elles ne sont pas des personnalités publiques.

Rappelons les faits :

1. Une plainte a été déposée à l’été 2020, en regard du comportement de Pascale Nadeau.
2. Une enquête officielle a été déclenchée, tel que le prévoit le Code canadien du travail.
3. L’enquêteur a rencontré toutes les personnes impliquées, incluant Pascale Nadeau. Pascale Nadeau a donc eu l’occasion de donner sa version des faits.
4. Les conclusions du rapport ont été communiquées à Pascale Nadeau par Luce Julien et les Ressources humaines, ainsi qu’une lettre disciplinaire l’informant qu’elle serait suspendue pendant un mois sans salaire.
5. Une fois ces quatre semaines complétées, nous avons été informés que Pascale Nadeau prenait un congé de maladie.
6. La direction de l’Information n’a jamais remis en question le retour de Pascale Nadeau comme chef d’antenne au Téléjournal.
7. À l’été 2021, elle nous a annoncé son intention de prendre sa retraite à l’automne.
8. Pascale Nadeau réclamait des excuses, ce que lui a refusé la direction, en respect pour le processus et les victimes.
9. Bien que certains membres de l’équipe la soutiennent, Radio-Canada devait agir devant les conclusions de l'enquête indépendante.
10. Radio-Canada n’a jamais remis en cause la carrière de Pascale Nadeau. Au contraire nous souhaitions son retour à notre antenne. Mais comme employeur responsable, nous avons dû gérer la plainte pour la protection de nos employés.


Affirmations du STTRC à propos de la station de Québec

● Il y a eu un grief déposé par un employé de Québec en novembre 2020, mais pas de plainte officielle.

● Rappelons que c’est sur la base d’un rapport produit par le STTRC sur le climat de travail dans la station de Québec que Radio-Canada, le STTRC et l’Association des réalisateurs, ont lancé un processus de conciliation.

● Enfin, il est faux d’affirmer, comme le fait le STTRC dans Le Soleil, qu’aucune plainte pour harcèlement d’un.e employé.e syndiqué.e à l’encontre de cadre n’est accueillie.