Le vieux triplex datant de 1941, qui a pour voisin le Stade olympique, est la seule maison qu’a habitée Annie-Soleil qui relève le défi de le remettre à neuf et ce n’est pas une mince tâche!
À travers les diverses étapes des rénovations, nous rencontrons son père, Michel, propriétaire de la demeure familiale depuis... toujours. Bien qu’il affirme être d’accord avec le chantier qui transformera complètement cet espace, il n’est pas fou à l’idée d’entreprendre ces rénovations majeures qui changeront à jamais le patrimoine familial, qu’il a bâti et entretenu au fil des années.
Chaque étape comporte son lot de discussions, de questionnements, d’inquiétudes. Le lâcher prise est difficile et Annie-Soleil a donc de la négociation à faire avec son père, sans compter les choix que l’entrepreneur lui soumet, en plus de la gestion de ses deux locataires, qui restent dans leur logement du deuxième étage tout au long du processus. Les retards s’accumulent et la pression monte. On change souvent d’idées ce qui met à l’épreuve la patience de la designer qui travaille sur les plans depuis plusieurs années. Émotions et culpabilité sont au rendez-vous.
Cette trame de fond qu’est la rénovation du triplex nous permet aussi de découvrir le village d’Annie-Soleil, son Hochelaga, son environnement et les liens qu’elle a tissés avec sa communauté. Son désir profond de rester enracinée dans son « Hochelag’ ». Son quartier, c’est une mixité sociale qu’elle aime, qu’elle connaît et qu’elle nous fera découvrir.
Mentionnons enfin que la chanson originale de la série est composée et interprétée par le rappeur Imposs, un ami d’Annie-Soleil.
Animatrice : Annie-Soleil Proteau
Réalisatrice : Vanessa Cournoyer
Production : Zone3
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